[OS] Love and pain

Auteur : Mouahahahaha !! 8D
Rating : G
Genre : Romaaaaaaaaaaaaaaanceeeeeeeeeeeee !!!
Couple : Euh...Un gars et une fille ? (Je sais, c'est pas drôle...)
Résumé : Ils s’aiment et en souffre
Disclamer : l'histoire et les personnages m’appartiennent.
Notes de l'auteur : Je sais même pas comment j’ai eu cette idée...


- Tu as faim ? Tu veux que je te prépare quelque chose ?
- Comme tu veux…
Cela fait maintenant une semaine que leurs réponses et questions ressemblent à ça. Une semaine qu’elle a l’impression de parler à un mur. Une semaine, presque, qu’elle est blessée. Elle ne lui en veut pas, il n’était pas dans son état normal…Alors, elle tente de le rassurer en souriant, en faisant comme si de rien n’était, à être comme avant, à l’aimer encore plus malgré cet œil blessé qui lui rappelle sans cesse cette nuit, cette horrible nuit où il est rentré soûl. C’était la première fois, depuis qu’ils étaient ensemble, qu’il buvait suffisamment pour être soûl. Et il avait une bonne raison, selon elle : elle étant malade, elle se reposait, bien malgré elle sur le salaire de son fiancé. Et, ce soir-là, il a apprit de son patron que dorénavant, il n’avait plus le droit de venir travailler. Alors, pour noyer son chagrin et sa crainte du futur, il avait bu.

Vers minuit, il était rentré. Évidemment, sa future femme l’attendait, s’endormant à moitié sur la table de la salle à manger. Lorsqu’il était rentré, elle avait rouvert les yeux et s’était levé :
-Tu rentres tôt…que s’est-il passé ? Qu’est-ce que tu as fait ? Tu…Tu as bu ?!
Il n’avait pas répondu, augmentant l’inquiétude de la jeune femme :
-Chéri, dis-moi ce qu’il s’est passé, tu m’inquiètes…
-J’ai été viré ! Incroyable, non ? Ils n’ont plus besoin de moi. Ils se foutent du fait que je n’ai étudié que pour avoir ce fichu job et eux, ils me virent ! Tu ne trouves pas que je suis con, chérie ? A cause de moi, on ne pourra bientôt plus vivre !
Il la prit par les épaules et la secoua :
-A cause de moi qui suis tellement con, on va être à la rue et on ne pourra pas se marier, dans un mois, tu te rends compte ?!
Elle se dégagea et prit les mains de son fiancé :
-Je me rends surtout compte que tu es totalement soûl. Va te coucher, on en reparlera lorsque u seras sobre.
-Il n’y a rien à dire ! Nous allons devoir nous séparer, nous n’avons pas le choix !!
-Nous avons toujours le choix ! Et puis, je serais bientôt guérie, je reprendrai le travail et ça ira mieux. Surtout que tu vas chercher du travail, tu…
Il leva la main et la gifla violemment. Tellement violemment qu’elle s’écrasa à terre :
-En quelle langue je dois te le dire ?! Je ne pourrai pas retrouver de travail, c’est sûr ! Qui voudrait d’un mec comme moi, hein ?! Pourquoi tu ne réponds pas ?! J’ai raison, HEIN ?!
A chaque mots, il la frappait, de plus en plus fort. Elle ne faisait aucuns bruits, endurant en silence alors que ses larmes à lui coulaient sur elle. Finalement, il la prit par le col et la regarda dans les yeux. Lentement, elle ouvrit le bouche :
-Ne perds pas confiance, on trouvera une solution, ne t’inquiètes pas…
Furieux de son calme, il la jeta à terre et sa tête heurta la table du salon. Voyant qu’elle ne se relevait pas, il commença à s’inquiéter :
-Chérie ? S’il te plaît, relèves-toi. Chérie…
Mais elle ne se releva pas. Alors, il appela le SAMU qui arriva rapidement. Elle ne mourrait pas mais aurait des séquelles…

Alors, depuis cet…incident, elle l’aime encore plus, malgré son gros bandage autour de la tête, malgré la culpabilité évidente de son futur époux.
-Chéri, ce n’était pas de ta faute. Regardes-moi, je vais bien !
Ces paroles, elle les répète plus de mille fois par jour, tentant d’apaiser la souffrance de l’homme qu’elle aime. Comme chaque fois, il la regarde et se remet à pleurer :
-Désolé…Pardonnes-moi…Excuses-moi…Je suis désolé…
Comme à chaque fois, elle le serre contre elle :
-Je ne t’en veux pas : je t’aime. Et ne penses plus à me quitter, je t’en supplie…
Comme toujours, il finit par se calmer et souvent, il s’endort, bercé par l’amour de sa bien-aimée.
Malgré tout ce qu’on peut endurer, le plus dur et de continuer à aimer, de refuser de se séparer, alors que l’une des personnes sombre dans la dépression. Car, le plus dur, c’est d’aimer véritablement la personne au point de sacrifier sa santé mentale car, on sait que cette personne serait encore plus blessée si elle état loin de la personne qui la torture. Aimer même dans la souffrance est dur mais pas impossible, et ils en sont la preuve.

*o* Wahou.
Je sais même pas quoi dire. Tout ce que tu dis à la fin, c'est tellement vrai.. Ca me fait penser aux gens qui disent que c'est impossible, qu'une femme aime quelqu'un qui la frappe. J'ai toujours envie de les secouer et de leur dire que s'ils pensent ça, c'est qu'ils n'ont rien compris.
Ce qu'il y a de beau, c'est la culpabilité du garçon ici. Et la façon qu'a la fille de le rassurer, alors qu'elle est la victime.. Ouais, c'est beau quoi, même si je me répète. ♥

Je suis contente qu'i l t'ait autant plu, ce texte ^^
En fait, j'ai presque l'impression que j'aurai dû détacher le dernier paragraphe mais vu que tu n'as pas fait de remarques dessus (et c'est là que tu vas en faire xD ) j'vais laisser comme ça ! =p
Merci pour ton commentaire =D