[OS] The kiss which started everything

Rating : G ?
Genre : Romance
Résumé : « Tout commença par un baiser. Que ce soit l'amour, la tristesse, la joie, l'abandon, tout commença après ce premier baiser. »
Couple : Yuki/Inconnu et Yuki/Héloïse
Notes de l'auteur : Je cherchais un texte pour cette image depuis près d'un mois et, subitement, alors que j'y pensais plus, paf ! elle a débarqué ! C'est la première fois que je m'attarde autant sur un texte alors j'espère avoir bien réussi mon coup...Par contre, je suis pas sûre que l'image soit en relation directe avec le texte...

Elle avance, sa main serrée dans celle, tremblante, du jeune homme. Elle sent qu'il est au bord des larmes et entrelace un peu plus leurs doigts, regrettant de ne pouvoir le faire avec son corps entier, comme ils l'ont fait, la nuit dernière. Cependant, elle se contente d'une pression plus forte puis l'accompagne devant les portes. Il avance mais elle s'arrête car elle ne peut pas passer, elle. Leurs bras se tendent afin que leurs mains restent accrochées ensemble. Elle sourit tristement et il revient vers elle, la serrant contre lui.
- Je t'aime, ne l'oublie pas.
- Je le sais. De toute façon, on se voit à Noël, peut-être, si j'ai assez d'argent. Sinon on se verra l'été prochain !
Il caresse sa joue puis l'embrasse furtivement, sachant que ses racines asiatiques n'apprécient guère les démonstrations affectueuses en public. Elle efface la première larme de son petit-ami, son sourire disparaissant.
- On s’appellera ou on se parlera via internet, ne t'inquiète pas.
Il sourit faiblement et elle l'embrasse, gardant leurs lèvres collées plus longtemps que d'habitude. Surpris, il met du temps à comprendre ce qui se passe et n'est prêt à réagir que lorsqu'elle s'est retirée.
- Ne pleure pas, soit fort.
Il presse sa main une dernière fois puis avance vers les portes, ne se retournant pas afin de cacher ses larmes.

La jeune fille tourne la clé dans la serrure, soulagée de ne plus avoir son déguisement. Elle pousse la porte et entre, enlevant ses chaussures et les remplaçant par ses chaussons. Elle voit la paire de talons aiguilles et sourie. Elle est déjà là.
- Je suis rentrée !
Elle entend des pieds courir vers elle et se prépare à accueillir la petite blonde dans ses bras. Le boulet de canon humain lui fonce dessus et s'engouffre dans ses bras, la serrant contre son frêle corps.
- Il est parti ?
La plus grande sourit et l'embrasse sur le front.
- Oui.
La plus petite ne cache pas sa joie et se met sur la pointe des pieds.
- Alors je peux faire ça, maintenant, non ?
Elle touche les lèvres de son aînée de ses propres lèvres. Les yeux fermés, elle sent son amante sourire et entrouvre un peu plus les lèvres de cette dernière afin de donner plus de passion au baiser. Leurs langues se touchent, leurs corps se rapprochent un peu plus et chacune sent la peau de l'autre, devenue brûlante.
L'aînée sépare leurs lèvres.
- Pas ici.
Vexée, la plus petite ouvre la bouche, prête à protester mais sa petite-amie glisse sa langue dans la bouche entrouverte afin de la faire taire et l'entraîne dans la chambre, la tenant silencieuse uniquement par sa langue et ses lèvres. D'un pied, elle fait claquer la porte de la pièce aux rideaux tirées et se laisse tomber sur le lit, la plus jeune sous elle. Leurs lèvres se séparent et la plus petite lève la main, caressant délicatement le visage de sa bien-aimée.
- J'ai toujours voulu faire ça...
- Tu pourras le faire autant que tu le voudras, entre les murs de nos appartements, à partir de maintenant, Héloïse.
Héloïse sourie et tire son amante par le col afin de l'obliger à se baisser. Leurs lèvres se touchent à nouveau.
Chacune d'elle peut sentir l'excitation dans ce baiser et dans le rapprochement progressif de leurs corps. Trop longtemps. Elles ont attendu trop longtemps avant de pouvoir faire ça. Une jambe d'Héloïse se glisse entre celles de la plus grande et elle gémit, se rapprochant un peu plus.
- Je ne veux plus attendre, Yuki, parvient-elle à murmurer.
Yuki sourit. Elle n'attendait que ça.
- J'ai cru que tu ne voulais plus.
Et, alors qu'elle l'embrasse à nouveau, elle détache la chemise de la plus jeune d'une main expérimentée.

Un portable vibre et réveille Héloïse. Elle gémit et s'extirpe des bras de la plus vieille afin de vérifier qui est le propriétaire de cet engin de malheur. Un coup d’œil lui suffit. Ce n’est pas le sien.
La jeune fille secoue son aînée.
- Ton portable vibre, debout.
Au bout de deux minutes, elle renonça et lut le SMS : « Bien arrivé, tout va bien mais je suis épuisé...J'espère que tu vas bien. Tu me manques déjà. Je t'aime. »
Héloïse hésite. Ses yeux filent de l'écran du portable au corps endormi de sa belle. Finalement, elle appuie deux-trois fois sur le portable et le repose. Elle se recouche contre Yuki et lui murmure :
- Tu es à moi, maintenant.
Le portable émet un dernier « bip » avant de s'éteindre, annonçant ainsi que le message a correctement été supprimé.

Citation :

j'ai eu trop de pitié pour le pauvre garçon XDD