Auteur : Moi~
Rating : G
Genre : Romance, drame...et je dirais Deathfic...
Couple : "Je" féminin et "Tu" masculin (le retour ! *tatatataTaTa !* )
Résumé : "Je t'aime..."Notes de l’auteur : Pas une seule fois, lorsque j’ai écris ce texte, je n’ai réussi à oublier ce qu'a dit Ana hier...Bonne lecture ! =D
Je t'aime...
Je trace les contours de ta bouche avec mon doigt. Lentement, tu ouvres les yeux en souriant. Je me penche et embrasse légèrement tes lèvres.Dehors, marchant main dans la main, nous sourions sans parler. Nous n'avons pas besoin de gâcher notre salive en discussion. Nos cœurs parlent ensemble rien que dans le contact de nos mains liées. Tu veux t'assoir sur un banc et je m'assois contre toi, posant ma tête sur ton épaule. Tu parles, lentement. Je ne capte pas tout tes mots mais je ressens les émotions que tu veux me transmettre. Doucement, je suis bercée par la douce chaleur du soleil automnal. Le chant des oiseaux et le bruit des chaussures des passants m'endorment.
Je sens ta main caresser mon visage et entrouvre les yeux. Tu m'as couché sur tes genoux. Tu perds ta mine d'amoureux heureux pour prendre un air inquiet :
- Tu devrais te reposer. Je vais bien, tu...
Je te coupe en me redressant et t'embrassant. Inconsciemment, je laisse une larme couler. Comme si un signal avait été envoyé, d’autres larmes prennent en assaut mes joues. Tu m'écartes doucement et essuies patiemment mes larmes. Ta main caresse doucement mon visage et j'appuie légèrement contre elle en fermant les yeux.
- Ne me laisse pas...Murmurai-je.
Tu embrasses mon front et me serres contre toi :
- Il le faut. Je t'aime.
Une autre larme coule et tu m'embrasses, tentant de faire disparaître ses sœurs.
- Moi aussi, je t'aime...
Tu souris en plaquant ton front contre le mien :
- Souris.
Je t'obéis et tu me récompenses d'un profond baiser.
J’entre dans ta chambre joyeusement. Cependant, je me stoppe en voyant ton infirmière et ton médecin autour de ton lit.
Le médecin se tourne vers moi :
-Il est mort ce matin, il y a peu. Toutes mes condoléances.
Je m'empêche de glisser à terre en me retenant à la poignée de la porte.
La digue que ton baiser avait créé, hier, s'efface en même temps que toi et mes larmes coulent sans que je sois capable de les arrêter.
Fermant les yeux, j'entends ton murmure :
- Je t'aime...