Auteurs : Moi et Mitsu
Rating : G
Genre : romance très légèrement triste avec un joli Happy-End ! =D
Couple : C et D (OK, c’est totalement pourrav' comme nom mais on a pas mieux et puis, elles sont pas nommées. Si vous êtes pas contents, et bah tant pis ! =p )
Résumé : Comme souvent, pas de résumé, désolée =p
Disclamer : Les persos nous appartiennent, l'histoire aussi <3
Notes des auteurs : Pour ceux qui l'auront compris, le ''r²π'' est tiré d'une chanson que je vais vous laisser trouver seuls =p
Petite précision de moi (Mitsu): C'est la première fois que je fais une histoire comme ça alors je vous demanderais un peu d'indulgence par pitié T__T
C + D = r²π ?
L'amour donne des ailes, rend fou, aveugle, et...con. Quoi d'autre ? Peut-être tout simplement...amoureux ?Je soupire. La pluie me mouille. Évidence évidente : la pluie mouille. Mon portable sonne. Je ne le regarde pas, sachant qui me téléphone et enlève la batterie sans même le regarder. J'ai fait ces gestes des centaines de fois, évité cet appel des milliers de fois. Car, des millions de fois, elle m'a trompé, brisant mon cœur un peu plus. Cela faisait au moins1 an qu'elle me torturait de cette façon : on couchait ensemble, elle allait voir ailleurs et dès qu'elle avait fini, elle revenait toujours vers moi. J'étais comme une sorte de jouet pour elle, un jouet que l'on peut jeter et reprendre selon ses moindres envies.
Bizarrement, cette fois était différente. Elle n'était pas allée voir ailleurs. Non, bien pire que ça : elle avait amené chez moi quelqu'un d'autre. Et après, elle s'étonnait que je sois blessée, que je ne la veuille plus chez moi. Aujourd'hui, ça fait une semaine que je l'ai surprise et l'ai ''viré'' de chez moi. Et, encore plus bizarre, ça fait une semaine non-stop qu'elle me harcèle au téléphone, une semaine que j'évite de répondre, une semaine que je ne vais plus chez moi car je sais qu'elle m'y attend. Pour s'excuser ? Dieu seul le sait.
Heureusement, me préoccuper de ma coiffure détruite par la pluie quasiment constante, en ce moment, me permet de faire le vide dans mon esprit et de l'oublier...pendant quelques secondes. Pourquoi suis-je donc tombée amoureuse d'une coureuse de caleçons ? Parce qu'elle paraissait innocente ? Gentille ? Affectueuse ? Franchement l'apparence est parfois trompeuse...Ou tout simplement parce que je ne me remets toujours pas de ma dernière rupture ?
Inconsciemment, je me dirige vers chez ma mère. Mère qui m'a chassée de la maison en apprenant mon attirance inhabituelle...Mère qui est actuellement au travail. Mère que je connais trop bien...Je lève la tête et m'arrête en écarquillant les yeux :
elle est là...Elle me regarde, puis me sourit, tendrement. Ma petite amie s'approche de moi en me disant :
- Tu m'as manqué...
- Arrête de mentir, tu accumules les conquêtes et moi je ne suis là que quand tu n'en trouve plus pour te divertir.
- Oho ! Tu nous fais une jolie crise de jalousie, non ?
Je rougis et baisse les yeux...mais je les remonte presque aussitôt. De quel droit ose-t-elle me faire de telles remarques ?! Elle s'approche encore plus et, avant même que j'ai pu réagir ou la repousser, elle m'embrasse. Comme toujours, je ne peux m'empêcher d'apprécier son baiser...comme de le rendre...
- Excuses-moi...Murmure-t-elle.
J'étais à cour de souffle a cause de notre...échange, mais réussis quand même à articuler :
- Pour que tu me refasse encore souffrir plus après ? Jamais !
Elle soupira et me dis :
- Allons chez moi, d'accord ?
- Qui sait ce que tu vas me faire si je te suis ?
Elle sourit et prit ma main en m'entraînant. J'eus beau protester, elle me força à aller chez elle. En entrant, j'eus la surprise de ma vie. Moi qui n'étais jamais entrée dans son appartement, je vis qu'elle avait pris pleins de photos de moi, de nous et avait parsemé son appartement de ces photos. Cela me surpris et me toucha énormément, elle pensait donc à moi finalement ? Peut-être même que finalement, elle m'aimait donc ? Et que ce n'était pas moi le jouet mais toutes ses conquêtes...pendant quelques secondes, j'eus pitié de toutes ses...''proies'' ! Je la regardai, émue et vis qu'elle avait violemment rougie, sans doute gênée de se montrer réellement pour la première fois devant moi depuis plus d'un an...Je la pris dans mes bras et lui murmurais doucement a l'oreille :
- Pourquoi tu rougis ? As-tu honte de te ''dévoiler'' plus à moi que tu ne l'as fait jusqu'à présent ? Tu n'as pas à avoir honte, tu sais...
Elle me regarda. Pour la première fois, j'eus l'impression de tenir une enfant dans mes bras. Une enfant aussi fragile qu'une violette, tellement fragile qu'il faut l'approcher doucement pour ne pas la briser...
Une larme coule sur sa joue :
- Désolée pour t'avoir fait souffrir, je te promets de ne pas recommencer...
Je l'embrassais et la poussai vers son canapé, heureuse d'avoir découvert une nouvelle et touchante partie de sa personnalité. Maintenant je suis sûre d'une chose, je l'aime et ne la céderais a personne pour rien au monde ! Je l'aime. Et ces sentiments sont réciproques.