Auteur: Mayaa
Rating: G
Genre: Angst/Drame
Couple: DongLi. J'ai voulu le changer pour varier, mais j'ai pas réussi, pardon ._.
Disclamer: Ils s'appartiennent, tout le monde le sait. Mais avec Eli, on se partage le gosse quand même hein.
Notes de l'auteur: Bon à l'origine, c'était l'épilogue (d'où le titre) d'une fiction. Je l'avais écrite avant de commencer le chapitre 1 d'ailleurs, mais c'est pas le sujet. Vu que j'ai complètement changé d'idée, je me suis dit que ça serait pas mal de publier ça en tant qu'OS. C'est encore inspiré d'un rêve. Oui, j'me fais peur parfois.
DongHo, tu es là, devant moi. Enfin. Ca fait si longtemps... Je te serre dans mes bras, encore et encore.
Je pince tes joues d'enfants entre mes doigts, et tu me souris. Ca m'avait tellement manqué tu sais. Tu éclates de rire, et il résonne dans tout le wagon. Je ne sais par quel miracle nous nous sommes retrouvés dans ce train. Mais je m'en fiche. Je ne veux même pas savoir, du moment que tu es avec moi, ça me va. Tu n'as pas changé, ton visage est toujours le même que celui que j'ai aimé et chéri durant toutes ces années sans jamais rien te dire.
Faites que ce moment ne cesse jamais, je suis si bien avec toi. Je retrouve enfin toutes les sensations qui avait disparu en même temps que toi. La chaleur, le fait de sentir mon cœur battre après tant de temps.
Alors c'était ça finalement? Je n'existe réellement qu'à travers toi? Je viens de comprendre...
Je regrette de ne pas t'avoir rendu heureux¨plus tôt, mais j'avais tellement peur de tout ça... J'espère que maintenant que tout est fini, tu seras capable de me pardonner.
Je ne sais pas pourquoi tu ne dis pas un mot dans un moment pareil, tu te contentes de sourire et de me prendre la main.
Ce n'est pas grave tu sais, mais ta voix... Elle aussi, elle m'a manquée.
Et moi je ne peux pas me retenir de te prendre dans mes bras. Je te serre si fort que je me demande comment tu arrives à respirer. Tes bras encerclent ma taille, et je suis le plus heureux de monde.
«
Tu es magnifique mon ange. Tu es beau, tu es beau ». Je ne cesse de répéter ces mots, mais je me demande si tu m'entends vraiment.
Je commence à pleurer. Pour la première fois depuis que tu es parti, je me sens heureux. Tu as toujours eu cet effet d'anti-douleurs sur moi. J'ai pensé pendant un moment que c'était la raison pour laquelle que je t'aimais tant, mais finalement, c'était encore plus que ça.
Je t'aimais, que dis-je, je t'aime, parce que des mots comme « bonheur » n'ont de sens qu'avec toi. Parce que ton sourire me fait oublier que nous ne sommes pas que tous les deux sur Terre.
Je t'aime parce que tu es toi, parce qu'aucune personne n'a réussi à te remplacer depuis que tu n'es plus là.
Je ne trouve même pas bizarre que les gens disparaissent autour de nous alors que le train est encore en train de rouler. Qu'ils s'en aillent, et nous serons enfin seuls.
Ma main se perd dans tes cheveux, je ne me lasse pas de jouer avec.
«
-Tu m'as manqué... Tu m'as tellement manqué ». C'est irréel, n'est-ce pas? Je ferme les yeux pour retenir les nouvelles larmes qui menacent de couler.
Et lorsque je les rouvre, tu n'es évidemment pas là. Tu ne l'as jamais été, mais je n'arrive pas à me faire à cette idée.
Non, ce n'était qu'un rêve. Encore une fois. Mais le réveil est toujours brutal.