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 [os] Dear Peter Pan, being a grown up sucks. Come and get me.

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Kin
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Kin


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[os] Dear Peter Pan, being a grown up sucks. Come and get me. Empty
MessageSujet: [os] Dear Peter Pan, being a grown up sucks. Come and get me.   [os] Dear Peter Pan, being a grown up sucks. Come and get me. Icon_minitimeJeu 12 Jan - 12:28

Auteur: Kin
Rating: G (Enfin je crois, je ne pense pas qu'il y ai grand chose de choquant)
Genre: Romance, 'angst' et léger lime.
Couple: Dong Ho/Eli
Notes de l'auteur: C'est une vieille idée d'os qui m'avait traversé l'esprit y a longtemps, écrivant de temps à autres des petites bribes de texte. Je n'avais jamais vraiment pris le temps ni eu la motivation de le terminé, mais c'est chose faite maintenant :) J'avais tellement d'idées, que je crois avoir un peu mélanger pas mal de truc. J'espère que c'est pas incompréhensible ^^'





Cet oiseau aussi blanc que de la craie déploie ses ailes d'une légère transparence et aux extrémités pâles. Il s'envole, droit vers ce ciel azur aux teintes violettes et orangées. La montagne au loin se distingue merveilleusement bien, la neige recouvrant son pic, comme si elle avait été recouverte d'une poudre de pierre précieuse. Le vent souffle, les feuilles rosées quittent leurs arbres pour terminer sur un coin d'herbe d'un vert bien plus clair que la moyenne.
L'oiseau prend de l'élan, il virevolte, monte en altitude, si haut qu'il en toucherait presque les nuages cyan recouvrant à moitié le ciel. Puis il redescend, si bas qu'il en frôlerait la mince rivière qui s'écoule en ce lieu depuis plusieurs dizaine d'années, peuplée d'un bon nombre de poissons couleur argent.
Il fini par s'approcher du bassin qui a élu domicile à quelques kilomètres de là. Le coassement des grenouilles et crapauds se fait déjà entendre, résonnant dans ce silence calme et réparateur.
Le vent se lève légèrement, gardant toute son enveloppe chaleureuse. L'oiseau, lui, continu de voler. Parce qu'il est bien comme ça, dans son petit coin de paradis. Parce qu'il est bien, là, à savourer toute sa liberté.

Ces paupières clignèrent difficilement, cachant ces yeux bruns des rayons du soleil filtrant cette pièce rose bonbon. Ces deux mains parfaitement manucurées attrapèrent un coussin dont la housse à carreau, cotonneuse, n'avait jamais perdue de sa douceur. Elles placèrent celui-ci sur ce visage grimaçant, comme pour le protéger d'un futur bien trop proche.
Un son résonna jusqu'à ces oreilles qui se frayaient un chemin dans cette tignasse noiraude, son désagréable qui s'arrêta net face à cette main qui avait troqué son doux carré moelleux contre le fracassement d'un petit appareil. Le soupir qui s'échappa alors de ces lèvres pulpeuse et rosée enlevèrent tout doutes, quel qu'il soit, sur le fait que définitivement Dong Ho n'était pas fait pour se lever à six heures et demi du matin, en plein mois de juillet.

Ce n'est qu'une demi heure plus tard, affublé d'un ridicule pyjama bleu à nuages bien trop grand pour son petit corps frêle, qu'il se rendit en cuisine, l'odeur du pain grillé et de son lait chaud quotidien l'ayant attiré jusque là.
Il s'assit sur une chaise, attendant patiemment que le jeune décoloré face aux fourneaux ne lui verse ce liquide crémeux dans son bol, qui n'attendait que ça.
Dong Ho détestait le matin, c'était un fait inévitable. Mais il aimait ses petits déjeuner, non, il les adorait. Pour une seule et unique raison, le jeune homme face à lui. Ce type si différent de lui, toujours attentionné, d'une grande gentillesse et dont le sourire suffisait à faire fuir ce trop plein de fatigue accumulé. Il aimait le regarder préparer ses tartines, le voir touiller cette casserole, le regarder sortir sa confiture préférer sans même avoir eu besoin de lui dire de laquelle il s'agissait. Oh, oui. Dong Ho raffolait de voir Eli s’affairer pour lui, savoir qu'il pensait à lui lors de cette préparation, savoir qu'il connaissait ses goûts subtiles, compliqués et insupportablement énervant pour les autres membres du groupe.
Le toast grillé, sans trop l'être. Du beurre, mais pas trop, le brun ne supportant pas sa digestion. De la confiture, mais jamais celle à la framboise. Dong Ho déteste les framboises. Pas de lait trop cuit, il n'aime pas lorsqu'il est trop chaud. Mais pas trop tiède, sinon, c'est pas bon. Parfois, un peu de miel dedans, souvent les jours de mauvais temps, car tout le monde le sait, Dong Ho déteste le mauvais temps et à toujours besoin de réconfort dans ces moments-là. Le sucre présent dans ce miel de lavande le rend alors doux comme une image, et souvent, la journée se passe alors sans incidents. Avec le temps, les U-kiss avaient même finit par prié le bon Dieu pour que la pluie ne s'arrête jamais.
Eli, lui, avait toujours été patient, d'un calme sans nom et souvent, bien plus mature que leur propre leader. Les autres membres se demandaient d'ailleurs comment pouvait-il supporter le plus jeune, sans même s'énerver. Le fait est que, même s'il ne l'avouerait jamais, fierté oblige, il adorait la bouille de ce gamin, plus si gamin que ça. Il aimait voir son petit née se retrousser lorsqu'il s’apprêtait à éternuer et ses yeux se faire plus fin lorsque ses pommettes se relevaient, dévoilant un magnifique sourire. Il aimait quand son cadet se mettait à sauter partout, sous l'annonce d'une bonne nouvelle. Il aimait voir la tête de ses hyungs suite à une blague machiavélique du petit démon. Il aimait son caractère capricieux et son faux je m'en foutisme des autres, car Eli le connaissait, mieux que personne et savait très bien que les reproche de ses hyungs sur ses gamineries lui faisait du mal, parfois, même s'il mimait se ficher complètement de leurs avis. Kyong Jae connaissait ce garçon par cœur, cet homme par cœur, parce qu'il faut également noté que Dong Ho déteste ça, être pris pour un enfant.

S'asseyant face à l'endormi, Eli se mit à boire son café, observant l'ogre dévorer ses tartines en les mâchant à peine, comme si elles allaient s'envoler d'un instant à l'autre. Ogre qui finit d'ailleurs son déjeuner d'une traite, avant de s'étirer, levant ses bras bien au dessus de sa tête, faisant cambrer son corps tel un félin, le tout accompagné d'un bâillement sonore.
Le plus vieux ne pu s'empêcher de se dire que celui devant lui était un vrai appel à étreinte. Oui, là, tout de suite, il n'avait qu'une envie : le prendre dans ses bras. Sa contemplation fut de courte durée, les autres membres débarquant dans la cuisine, criant qu'ils étaient affamés. Dong Ho aurait presque pu paraître silencieux à côté d'eux. Presque, silencieux. N'oublions pas qu'il s'agit de Dong Ho. Il n'hésita donc pas à crier comme s'il se faisait égorgé, en voyant Kiseop prendre le dernier morceaux de cake au chocolat, l'enfouissant dans sa bouche, le regard défiant celui abasourdi du plus jeune, les lèvres étirées en un sourire provocateur. Oui, Dong Ho aime aussi le cake au chocolat.

***
Des traces de pas dans une neige si blanche, qu'elle vous éblouirait. Des pas fins, trop petit pour que cela soit celles de l'un des nombreux rennes de cette étendues verte. Un renard, peut-être ?
Celui-ci sort de ce bois, sa fourrure orangée ébouriffée et trempée. Le petit ruisseau d'à côté, sans aucun doute. Soudain, il cours, on jurerait qu'un sourire s'était dessiné sur sa gueule. Il saute, haut, bien trop haut, mais atterrit sur une petite plaque glacée. Ses pattes partent chacune d'un côté, il se retrouve alors sur son ventre couleur crème.
La corneille bleu nuit se trouvant à proximité rit, se moque. Le regard du félin se fait pourtant doux, heureux de la faire rire. Il rampe alors, se rendant sur un petit coin d'herbe, où il se roule, avant de se mettre en boule et de fermer ses yeux d’onyx, apaisé.



Dong Ho ouvre ses yeux, nous sommes le douze décembre. Il ne peu s'empêcher de se dire que le temps passe à une vitesse folle. Se levant, sans aucune peine, il part se doucher et s'habiller, avant de rejoindre la cuisine et prendre un bol de céréales natures. Il mange en silence, seul. Après tout, il n'est que six heures moins dix.
Petit à petit, les autres membres de son groupe arrive, déjeunant à leur tour, rigolant. Il se joint à la discussion, un sourire posé sur le visage, calme.
Eli, lui, comme plusieurs semaines maintenant, ne reste pas plus de cinq minutes dans cette pièce à l'atmosphère épuisante. Oui, il se sent oppressé, il se sent mal. Tout est devenu trop différent en si peu de temps. Dong Ho à grandit et gagner en maturité, trop vite. Il lui arrive de vouloir en pleurer, encore maintenant. Il ne comprend pas pourquoi, il ne sait pas si les choses redeviendront un jour comme elles étaient.
Les autres, faisant comme si tout se passait normalement, n'en pense pas moins. Leur maknae à grandit trop vite, bien trop vite, bien trop. Il leur manque, mais ils ne disent rien. Après tout, cela ne devait-il pas arriver un jour ?

Leur journée, comme à l'accoutumée, se passa paisiblement. De retour au dortoir, chacun était partit s’affairer à ses activités. Sauf Eli qui, lui, était resté dans le hall d'entré, sans même retirer sa veste et ses chaussures. Il était en colère, réellement en colère. Il avait besoin d'explication, et de suite. Sa patiente avait atteint sa limite.
Il jeta sa veste par terre et ne prit même pas la peine d'enlever ses chaussures. Il marcha rapidement, ses pas désordonnés, tapant des talons. Il entra dans la chambre du plus jeune, et se posta devant lui, le regard sévère.

- Tu pourrais toquer, hyung.
- Je ne toque qu'aux portes blanche contenant des steackers tous plus ridicule les uns que les autres. La tienne n'en a plus, elle ne mérite pas mon respect.
- Tu rigoles ?

Ce mioche arrivait à l'énervé encore plus qu'il ne l'était déjà. Finalement, il n'avait pas changé sur un point : Sa capacité à rendre les gens autour de lui, dingues.

- Maintenant, tu m'expliques, gamin. Ça rime à quoi tout ça ? Ton faux respect pour tes hyungs, alors que tu n'avais même jamais pris la peine d'utiliser ce mot de politesse ! Et...
- Arrête, pitié. C'est le cycle de la vie, on naît, on deviens un enfant, on devient un adolescent, puis un adulte. J'ai grandit, que tu le veuille ou non.
- Non, pas toi, Dong Ho. Ton sourire pue l'hypocrisie. Tu n'es pas heureux, comme ça. Toi, tu aimes pouvoir te plaindre constamment et qu'on te cède tout ce que tu veux. Tu aimes prendre des bain bien mousseux, dont l'eau remplie à ras bord s'échappe de la baignoire et en met partout, comme ça le prochain peu facilement glissé. T'aimes montrer que tu existe, tu aimes être remarquer. Tu aimes joué à Mario Kart, tu adores regarder Pokemon à la télévision en mangeant un tas de cochonnerie qui ne sont pas vraiment recommandées. Tu aimes le rose, tu aimais ta chambre en rose, pas blanche. Tu n'aime pas travailler, tu n'aimes pas lire, tu ne supporte pas qu'on ne rit pas à tes blagues nullissime. Tu déteste lorsque l'on dit que quelqu'un est plus mignon, car oui, tu aimes être le plus mignon de tous. Ce type, que tu fais semblant de devenir, ce n'est pas toi. Et ne me dis pas que c'est la lois des choses, les lois de la vie. Tu n'as jamais respecté aucune lois, Dong Ho.

Il venait de débiter un récit, sans même une pause. Il voulait faire réagir son cadet, il voulait juste retrouver l'homme qu'il aimait, plus que tout au monde. Même s'il était un idiot fini, quelqu'un qui ne voyait même pas les signes qu'il lui envoyait, un éternel optimiste qui voyait le monde en rose et emplit de bisounours, même s'il devrait subir la disparition de chaussures ou un trou dans son T-shirt préféré, avec un post-it collé où la phrase ''C'est Casper !' était imprégnée, il ferait avec.
Le plus jeune se releva, faisant face à son aîné. Bien sur, qu'il voulait rester un enfant toute sa vie, mais comment ferait-il ? Comment serait-il prit au sérieux ? Comment pourrait-il se faire aimer de quelqu'un ? Comment pourrait-il se faire aimer d'Eli, s'il restait considéré comme son petit frère ? Comment ferait-il ? Le monde des grands le rattrapera, toujours, pour une raison ou une autre. Alors quitte à en souffrire, autant le faire vite et maintenant.

- Dis-moi juste pourquoi. Donne-moi une seule raison de redevenir comme avant, quel avantage ?

Les yeux de Dong Ho étaient sérieux, son visage froid. Eli perdait peu à peu toute confiance. Pour la première fois, il était intimidé par quelqu'un, pour la première fois, il n'était pas à son aise. Il se sentait oppressé, impuissant. Non pas qu'il aimait se sentir puissant, mais il aimait pouvoir contrôlé ses pulsions, sa façon d'agir. Il n'aimait pas être désarçonner de la sorte.

- Bien, sort de ma chambre maintenant, hyung.
- J'suis pas à l'aise, Dong Ho. Tu l'as remarqué ces derniers temps, rien qu'une fois ? Est-ce que tu as fais attention à moi, ces derniers temps, rien qu'une fois ? J'aime pas être dans la même pièce que toi, je ne me sens même pas en sécurité. J'ai même peur de parler, comme si tu étais un étranger à mon monde. Pourtant, pourtant t'étais mon monde, Dongi. T'étais vraiment mon monde. Le seul avec qui je pouvais parler sans avoir peur d'être jugé. Le seul dont j'aimais la présence sans m'en lasser. Le seul qui me mettait à l'aise, au point d'être moi-même. Tu n'as jamais remarqué ? Tu n'as jamais vu que j'étais différent avec toi ? Que je crevais d'amour pour toi et ton foutu caractère ? Maintenant, j'ai même peur de t'approcher. Voilà ma raison, voilà l'avantage que tu gagnais à être toi. Juste mon cœur, juste mon être et tout ce qui faisait ma personne, qui n'est plus vraiment entière, maintenant que tu t'es oublié.

Il n'avait pas pu les retenir, ces perles argent qui coulaient de ses yeux. Non, il n'avait pas pu. Il sortit sans même attendre de réponse et partit s'enfermer dans sa chambre. S'allongeant, ne prenant même pas la peine de se changer ou de se brosser les dents. Il s'endormit, bien trop fatiguer de ne pas avoir eu de nuits complètes depuis des semaines.

***

Allongé de tout son long, Eli observe ce plafond qu'il ne peu distinguer qu'à peine, le noir ayant enveloppé sa chambre depuis plusieurs heures. Le sommeil ne vient pas, le sommeil ne vient plus, tout simplement. La discussion que lui et Dong Ho avait entretenu quelques jours plus tôt le tuait. Il regrettait, comme jamais. C'était fait, il l'avait perdu définitivement. Il n'avait même plus droit à un bonjour ou même un regard. Mais c'est bien connu, le temps est vicelard. Il est la seule chose qu'on ne peu acheter. La seule chose qu'on ne peu effacer. La seule chose qu'on ne peu contrôlé. Réécrire le temps, le remonter et l'avancer à sa guise est impossible. Il l'aura appris à ses dépends.
Tournant sa tête lentement, il fixa le petit boîtier noir lui servant de réveil. Trois heures et cinq minutes.

***
Un orage, violent orage. Le ciel est devenu gris, noir par endroit. Les nuages ont changés de teintes et aborde maintenant un chaud violet prune. Est-il normal qu'une tempête se trouve être chaleureuse, et qu'elle aussi, on ne veuille la quitté ?
Tout s'éclaircit, tout reprend ses couleurs originel, mais ces gouttes illuminées continuent de tomber du ciel. Elles se déversent par milliard, émanant une tristesse profonde. Toutes couleurs sont pourtant présente, mais la pluie tombe sans retenue. Les pleures tombent sans retenue.


Tremblant de tout son corps, il se réveil en sursaut. Un sentiment de culpabilité et de souffrance mélangé le serrant au coup, il se laisse aller et pleure. Il a mal, comme ce fut le cas dans son rêve. Il a mal, ne sachant pourquoi. Ou alors le sachant trop bien.
Il se redresse puis sort de ce lit bien moins douillet désormais, il part en direction de la porte, sans même réfléchir à ses actes. Sa main se lève et appui sur cette poignée dorée, ayant remplacé anciennement une beaucoup plus rustique : verte flamboyante.
Il marche, s'arrêtant quinze secondes plus tard devant cette porte en face de lui.
Paniquant, il fait deux pas en arrière avant de, sous une impulsion, s'avancer à nouveau et ouvrir cette porte lourdement, sans aucune finesse.
L'habitant des lieux sursaute, se relevant pour voir de quoi il s'agit. Il met un temps infiniment lent avant de prendre conscience que la personne présente dans sa chambre, n'est autre que celui à qui il pensait. Le réaliser ne l'aide pas plus à agir. Il reste là, stoïque, à regarder le plus jeune venir s'installer à côté de lui, dans son lit. Comme avant.


- J'ai refait ce rêve, Jae. Déclare Dong Ho, hésitant, avant de venir s'allonger aux côté de son hyung.

Récupérant sa raison, Eli se rabaisse et entoure de ces bras l'homme qui l'a tant tourmenté, et le fait encore en ce moment-même. Celui-ci se loge d'ailleurs rapidement dans ses bras, calant sa tête contre le haut de son torse. Le plus vieux ne peu s'empêcher de sourire en constatent que la personne à ses côtés porte un t-shirt bien trop grand, rose, sur lequel trône une multitude de petits singes gris.
Le serrant un peu plus fort, il embrasse le haut de son crâne avant de lui parler.

- Quel rêve ? Demanda-t-il.
- Toi.
- Moi?
- C'est vague, tout le temps, et c'est beau. Tantôt un oiseau, tantôt un renard. Parfois une pie, ou une simple fleur. Je ne sais pas, mais chacun de ces personnages, hante mon esprit chaque nuit. Ils sont tous heureux, et tout est beau. Je les envie, chaque matin à mon réveil, d'être si heureux et de ne jamais se prendre la tête pour rien.

Kyeong Jae ne dit rien, attendant la suite.

- J'ai pris du temps, avant de comprendre. Mais je rêve de toi la nuit, sous différente forme à chaque fois. J'ai compris, bien tard, mais j'ai compris. C'est de toi que je rêve chaque nuit, et tu es heureux, à chaque fois. Tout est toujours calme, comme toi. Tout est toujours coloré, comme toi. Tout est toujours chaud, comme toi. Tout est toujours apaisant, comme toi. Ces rêves, ce sont chacun leurs tours, une facette de toi. Et à chaque fois, le matin...

Il ne put finir sa phrase, des lèvres s'étant subitement scellées aux sienne. Douceur et amour seraient les mots suffisant pour décrire ce moment. Le plus âgé des deux stoppa ce baiser, collant son front contre celui de son vis-à-vis, ancrant ses yeux dans les siens.
La joie, la tendresse, l'amour. Voilà ce que dégageait ce regard profond et agité par tout les battements de cette organe vital affolé.

- Le matin, reprit le plus jeune, je suis heureux, Jae. Car j'ai rêvé d'amour, j'ai rêvé de toi.

Le dit Jae réitéra son geste, puis il glissa des lèvres qu'il aimait tant et qu'il avait attendu si ardemment, à ce coup qui le provoquait depuis tant de temps.

- Je voulais te plaire, à toi, aux autres. Devenir plus mature, comme vous l’espériez tant. Je voulais que tu vois que, moi aussi, je peu faire des efforts. Réussit à articuler Dong Ho, difficilement. Je pensais que tu m'apprécierais plus, que tu ne me verrais plus comme le stupide maknae. Je voulais que tu me vois comme un homme, que tu me désires, que tu ne me voies plus comme un enfant.

Ses baisers se faisaient plus passionnés, plus désordonner. Les bras de Dong Ho, toujours entourant son coup, agrippèrent sa nuque pour le ramener à lui, l'embrassant.
Baiser qui, cette fois, se fit plus poussé, mélangeant leurs langues, timidement. Timidité qui s’éclipsa bien vite, n'étant visiblement pas la bienvenue. Se séparant à bout de souffle, ils recollèrent leurs front, pour la énième fois. Se regardant dans les yeux.

- J'aimais pas ça, et tu t'éloignais de moi. Mais c'était trop tard pour tout arrêter. J'aime pas abandonner ce que je commence. Alors j'ai continuer, à jouer le dur qui avait grandit.


Les mains du plus âgé des deux se mouvèrent, passant sous ce t-shirt ridiculement adorable. Il se sentait brûler, il avait l'impression de frôler des braises tant toutes ces sensations lui paraissait improbable.
Il finit par retirer ce t-shirt, puis parcourra de ses lèvres le torse de l'être se tordant de plaisir sous lui. Il ne parlait pas, il ne disait rien. Eli était de ces personne à agir, plutôt que parler. De la théorie à la pratique, il avait toujours choisis la deuxième option.
La tension était pressante, et incroyablement agréable. Les picotements que tout deux ressentaient, les frissons qui les parcouraient, leurs corps qui se pressaient de plus en plus, recherchant un maximum de contacte trop longtemps inassouvis. Ces deux corps reflétaient la beauté même du mot aimer, la sensation même du mot désir. La passion envahissait chacun de leurs gestes, chacun de leurs baisers.

Leurs mains respectives continuaient leurs chemins, leurs lèvres se happant encore et encore, comme si elles ne pouvaient pas s'en empêcher. Le reste de leurs vêtements rejoignit bien vite le t-shirt au sol, dévoilant enfin leurs corps tout entier.
Les baisers, les caresses, les gémissements. Cette pièce était envahie par cette atmosphère de bien être et de plénitude. Les premiers coups de reins, les premiers cris réels. La raison qui s'enfuit, le plaisir qui prend le dessus et dicte chacun des actes produit par ces deux corps en mouvement.
La transpiration recouvrant d'une fine pellicule ces deux corps, leurs yeux brillant.
Un coup plus puissant que les autres, un coup mieux placé que les autres. Un geste réitérer, encore et encore. Un amour consumer, l'acte d'union entre deux corps qui se déclarent mutuellement, en ces gestes, leurs sentiments.
La jouissance ultime, deux cris, deux sourires.

Serrés l'un contre l'autre, récupérant leurs respirations, ils s'endorment, l'un arrivant tout de même à parler, encore.

- Tu m'aideras à repeindre ma chambre en rose ?
- Nous repeindrons la mienne, demain tu t'installe ici.

Un regard, un baiser, un je t'aime, et Morphée les emmène, sur ce paradis communément appeler le monde des rêves.

***

Deux coccinelles s'envolent, rapidement. L'une avance tout droit, lentement, l'autre zigzaguant tout autour d'elle. Les rayons pourpres du soleil traversent ces nuages blanc cassé. Les coccinelles, d'un rouges flamboyant et dénué de point noirs se pose sur un roseau de ce lac étrangement turquoise. Deux écureuils s'arrêtent alors sur une branche d'un des nombreux cerisiers poussant non loin de là.

Omma ! Pourquoi ces coccinelles n'ont pas de points noirs ?
Je n'en ai aucune idée.
Comment on fait pour connaître leurs âges  alors, si elles n'ont pas de tâches?
C'est peut-être qu'elles n'en ont pas, chéri.
Alors, elles sont immortelles ?
Je ne sais pas, mais ce qui est sûr, c'est qu'à elle deux, elles ont réussis l'impossible. Leur amour a arrêté le temps.


Des yeux qui clignent, le ressentis d'un corps collé contre le sien. Des bribes de souvenirs qui refont surface, un sourire, des pommettes ayant pris une légère teinte rosée. Dong Ho émergeait de son doux sommeil, se rappelant chaque détails de la veille.
La main de la personne couchée à ses côtés bougea, venant caresser ses doux cheveux brun. Un baiser contre sa tempe, un baiser contre ses lèvres.
Puis les images envoyées par un subconscient bien rieur quelques instants plus tôt, refont surface.

- Dis, Jae...
- Hm ?
- Les coccinelles, ce sont vraiment des envoyées de Dieu ?
- Envoyées de Dieu ? Je ne sais pas, mais elles portent chance. N'hésite pas à faire un vœux, si tu en vois une.

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Mayaa
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MessageSujet: Re: [os] Dear Peter Pan, being a grown up sucks. Come and get me.   [os] Dear Peter Pan, being a grown up sucks. Come and get me. Icon_minitimeMer 18 Jan - 6:11

Désolée du retard TT Je suis hystérique quand tu parles de DongLi dans le flood et puis je les lis toujours trois plombes après publication, je suis nulle.
Bon, dès le titre, j'étais conquise. Parce que je sais pas, plein de douceur et que ça me plaisait. J'voyais bien un petit DongHo qui veut pas grandir. Alors je me suis jetée dessus. Mon Dieu, c'est terrible. Je suis dans tous mes états là, tellement que limite j'en tremble. C'est con à dire je sais mais faire ça, avec mon pairing préféré.. J'en veux aux mots de si peu représenter la réalité. Aucun n'est à la hauteur des sentiments qui m'ont envahi pendant ma lecture.
Je voulais citer des phrases, mais il y en a trop qui m'ont remuée jusque dans mes entrailles. J'étais tellement en train de gagatiser, d'essayer de retenir mes larmes que je pouvais pas. Y a pas beaucoup de textes qui me rendent comme ça en fait. Ca a du m'arriver une fois, avec un DongBum je crois. AGRH mais j'en ai encore des frissons partout là.
J'ai quoté pleins de phrases trop choues sur twitter au fil de ma lecture. J'pouvais pas m'en empêcher. Merde, ça devrait pas être permis de me toucher autant. Merci. Et encore, là, c'est pas assez. C'est très loin d'être assez même. Tu peux être certaine que je vais l'imprimer et le relire jusqu'à en faire une overdose. ♥
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Kin
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MessageSujet: Re: [os] Dear Peter Pan, being a grown up sucks. Come and get me.   [os] Dear Peter Pan, being a grown up sucks. Come and get me. Icon_minitimeJeu 19 Jan - 8:12

Ahhhh ton commentaire me fait tellement plaisir! Merci beaucoup beaucoup :)! Je pensais pas que cet os plairait à ce point, donc je suis contente.
J'avais débuté cet os y a trois-quatre mois et je savais pas si je devais le terminer ou pas, je le trouvais jamais assez bien à chaque relecture, au point d'hésiter à le poster. Alors je suis vraiment contente qu'il t'ai plus! Merci beaucoup d'avoir lu et commenté, j'ai trop le smile maintenant x) /comme à chaque fois que tu commentes ce que je fais quoi/ MERCI ♥
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MessageSujet: Re: [os] Dear Peter Pan, being a grown up sucks. Come and get me.   [os] Dear Peter Pan, being a grown up sucks. Come and get me. Icon_minitime

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[os] Dear Peter Pan, being a grown up sucks. Come and get me.
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