[os] Froussard.

Auteur: Kin
Rating: G
Genre: angst et marshmallow. C'est d'un nian nian pas possible.
Couple: DongLi
Notes de l'auteur: Je sais pas ce que j'ai ces temps, mais j'ai une de ces envies d'écrire du DongLi. x)
J'aime pas la forme que j'ai donné à cet os, c'est pas du tout ce que je voulais faire à la base. Mais bon.


18 avril.
Tu me fixe, de tes yeux noirs dont la profondeur est sans fin. Je me sens fébrile et perd tout mes moyens. Me regardes-tu ? Ou, tout simplement, fixe tu un point invisible en face de toi, qui se trouverait par le plus grand des hasards, à l'endroit même où je me tiens? Je ne sais plus quoi penser. Je bouge, ton regard me suis, et pourtant. Je ne pense pas que tu me voies, tu ne me parle pas, comme à ton habitude. Tu te contente de rester stoïque, là, me regardant. Te moques-tu de moi intérieurement ? Ais-je une tâche sur mes vêtements ? Me trouves-tu d'une mocheté si impressionnante, pour que tu te sentes obliger de garder tes yeux sur moi ?
Cesse ça. Je ne tiens plus. Ne m'approche plus. Ne monte pas les escaliers en même temps que moi. Ne passe pas devant moi pour aller vers quelqu'un. Ne me demande pas de te passer le sel à table. Ne rigole pas lors d'une de mes gaffes. Ne souris pas en m'entendant éternuer violemment. Ne me regarde pas. Arrête ça. Sais-tu seulement à quel point tu hantes mon esprit ? Je pense à toi sans arrêts. Le moindre de tes gestes me parait être un signe. La moindre de tes paroles me fait croire que j'occupe ton esprit comme tu occupes le mien.
J'en souffre, tu sais. J'ai mal. Chacun de tes actes me fait espérer, chacun de tes actes me ramène à la réalité. Je veux que tout s'arrête, mais je veux que tout continue. Je suis un froussard, pourtant je me retrouve avoir de fâcheux penchants masochistes dès que tu es près de moi. Je veux continuer à être dans la même pièce que toi, et ce, même si j'ai mal à en crevé de ne pas être dans tes bras.

3 mai.
Tes cheveux voltigent autour de toi, sous la pression qu'exerce ta tête, bougeant de gauche à droite. Tu rigoles, chantant une ridicule mélodie. Cet instant, comme beaucoup d'autres, tu ne le partage pas avec moi. Je ne suis rien pour toi, n'est-ce pas ? Je ne suis pas responsable de ta bonne humeur, ou de ton sourire radieux. Non, ce n'est pas moi qui te rends heureux. Les autres y arrivent parfaitement, mais moi, je ne t'apporte rien. Je ne suis rien pour toi.
Est-ce qu'un jour seulement, tu te rendra compte de mon regard ? Est-ce qu'un jour tu arriveras à comprendre ? Est-ce qu'un jour tu voudras comprendre ?
Je suis fou de toi, Eli. Mais je suis un froussard, et je n'oserais jamais t'en parler. Alors, s'il te plait, si tu as des sentiments pour moi, aussi infime soient-ils, bouge toi et viens coller tes foutues lèvre contre les miennes, avant que je meurt du brasier qu'est devenu mon corps depuis tout ce temps.

21 mai.
Tu ne viens toujours pas ? Je n'en peu plus tu sais. Je ressens de plus en plus le besoin d'être près de toi. Je n'arrive plus à rester derrière les limites du raisonnable. Je ne penses même plus comme il le faudrait. Je crève d'envie de te parler de tout ce que je ressens pour toi, mais je ne peu pas venir vers toi, j'ai trop peur. Toi, tu ne viens pas. Peut-être ne m'aimes-tu pas en fin de compte? Je ne sais plus. J'ose y croire quand même.

4 juillet.
Tu m'aimes. Je le vois, je le sens. Est-ce de la paranoïa? J'en sais rien, probablement. Mais ces regards ne peuvent pas être aussi trompeurs. On ne regarde pas comme ça une personne que l'on n'aime pas. Alors viens me voir, j'ai trop peur pour le faire moi-même.

15 juillet.
Ne me dis pas que je vais devoir le faire ? Ne me dis pas que tu as plus peur que moi ? Non. Tu as toujours été le plus mature et le plus courageux. Mais si tu ne te dépêche pas, je vais craquer. Mon corps, de plus en plus, est attiré par le tient comme un aimant. Dès que tu es là, j'ai l'impression d'être au fin fond d'un volcan, juste au dessus du magma. Pourtant, dès que tu t'en vas, je me retrouve perdu sur une montagne en Alaska. Alors agit. Je ne tient plus loin de toi.

23 juillet.
Tu l'as cherché, mon cher Jae. Tu m'as trop fait attendre. Vois-tu seulement ce que tu me fais faire ? Je me retrouve devant toi, je viens d'ouvrir ta porte dans un fracas assourdissant, et je suis là, au milieu de ta chambre.
Tu me regardes, encore. Que t'avais-je dit ? Je t'avais dit d'arrêter ça, de ne plus me regarder. Tu vas me faire perdre tout mes moyens.
Je sens mon esprit et ma raison quitter mon corps.
Tes yeux passent de mes lèvres à mon coup, pour remonter et se fixer dans mes yeux. Ça y est. Tout est terminé, tu viens de définitivement me faire perdre le peu de sagesse qu'il me restait. Je me jette sur toi, et scelle enfin nos lèvres. Je crois bien que c'est la première fois que je fais cela. Je n'avais jamais donné de baiser aussi passionné de toute ma vie. Mon corps est crispé contre le tien, mes mains serrant ton coup comme si tu allais disparaitre,une fois celles-ci retirées.
Ce moment prends fin. Le doute fini par m’envahir. Je n'aurais peut-être pas du agir aussi impulsivement. Peut-être me suis-je fait des idées? Ne m'aimes-tu pas? Dans tout les cas, il fallait que j'agisse. Je n'en pouvais plus. J'avais besoin que tu comprenne. Si tu dois me repousser, alors fais-le, et vite. Pitié, comme un sparadrap, dépêche toi de me rembarrer, que je puisse aller pleurer de tout mon soul et me jeter d'un toit.
J'ai cru que tu ne viendrais jamais. Me murmures-tu, avant de reprendre possession de mes lèvres.
Finalement, c'était bien toi, le plus froussard de nous deux.

Non mais... HEATYUGOROH!
C'est marrant, il me semble avoir pensé un truc un peu similaire en lisant ton autre DongLi.. Bon bref, quoi qu'il en soit, la question que je me pose est : Comment est-ce que j'ai pu tenir aussi longtemps sans le lire? Je veux dire, ce texte est absolument incroyable! Non, franchement. J'adore, parce qu'au début, on ne sait pas qui est le narrateur. Mais bon, j'avais misé sur Dongy, parce que tu retranscris tellement bien son caractère que si on m'avait dit que tu avais assisté aux scènes décrites, benh ça m'étonnerait même pas! Genre, il fait le timide mais à la fin il pète un câble, c'est tellement loin qu'on a pas besoin d'efforts pour l'imaginer faire ce genre de choses. Mais le pire c'est que.. C'est pareil pour Eli! Bon, jusqu'à la dernière partie, on peut pas vraiment le saisir, mais à sa réplique, je sais pas, je le reconnais trop. Puis en plus c'est typiquement le genre de phrases qui me fait craquer, donc inutile de te dire que je suis aux anges là... Merci infiniment pour ce texte ♥ Si t'as envie d'écrire du DongLi en ce moment, te prives surtout pas \o

Tu devrais pas m'écrire des commentaires comme ça, je sourie toute seule, et mon frère est à côté. C'est définitif, il me prend pour une psychopathe. x)
Sérieusement, ton commentaire me fait vraiment plaisir, je crois que je pourrais continuer à écrire, rien que pour ce genre de messages.
Je suis contente que ça t'ai plus, et merci encore, beaucoup :)♥

Bon, à côté du commentaire de Mayaa ça va pas te faire grand-chose, mais je l'aime beaucoup ton OS <3

Honte à moi, je viens seulement de voir ton commentaire o/

Merci beaucoup, vraiment, ça me fait tellement plaisir. :)♥