Auteur : Moi et, franchement, j'en suis fière !
Rating : G
Genre : Qui ne tente rien n'a rien. Si j'ai bien compris, c'est du angst ! *prie pour qu'elle ne se soit pas trompée*
Couple : "Je" féminin et "Tu" masculin
Résumé : «
Mort d'un jeune motard, renversé par un conducteur ivre »
Disclamer : L'histoire et les personnages m’appartiennent =p
Notes de l’auteur : Je bossais sur ce texte depuis un moment, je cherchais comment faire tout pour que ce soit simple et...j’ai enfin réussi ! En espérant que j'ai vraiment réussi tout ce que je voulais, bonne lecture ! ♥
Go away...please !
- Tu as faim ? Tu n'as pas mangé depuis deux jours, tu devrais manger un peu.
Tu m'entoures de tes bras protecteurs pour me réchauffer mais je sens quand même le vent froid s'engouffrer à l'intérieur de ma chemise.
- Tu devrais fermer ta chemise, quelqu'un pourrait te voir et je ne veux pas ça. En plus, tu vas attraper froid.
- Je ne veux pas. Personne ne me verra...Murmurais-je.
Tu poses ton menton sur le sommet de mon crâne et commence à chantonner :
-
Oh Lady beolsseo gajimayo naege jom siganeul jwo
My Lady ajik motdahan maldeuri namainneungeollyo
Naeilhae geureojimayo naege ne sarangeul jwo
My Lady, I Say YoJe m'écarte et rentre dans l'appartement. Tu me suis lentement et me regardes glisser à terre, les larmes coulant sur mes joues, inlassablement. Tu t’accroupis devant moi :
- Ne pleure plus, je n’aime pas te voir pleurer.
J'enfouis mon visage dans mes mains et pleure de plus belle :
- Va-t-en, je t'en supplie.
- Ne dis pas ça. C'est parce que tu veux me voir que je suis là. Tu m'as appelé et me voilà.
- Si tu ne pars pas, je ne pourrais jamais m'en remettre.
Tu me regardes alors que je te regarde aussi. Tu te penches en avant :
- Je t'aimais, t'aime et t'aimerai toujours. Tu le sais, n'est-ce pas ?
Je hoche la tête et tu m'embrasses. Je ferme les yeux, savourant ce baiser. Lorsque je rouvre les yeux, tu n'es plus là.
- Je ne dois plus vouloir te voir, je dois avancer, murmurais-je à ta photo, sur le buffet.
J'ai l'impression de te sentir près de moi mais je sais que tu es parti depuis longtemps. Je me lève péniblement et prends le journal posé sur la table. Dedans, je vois ta photo. Tu es désormais dans tout les journaux depuis deux jours. Une dernière larme coule alors que je relis le titre de l'article, juste au-dessus de ta photo : «
Mort d'un jeune motard, renversé par un conducteur ivre »
P.S.: Pour ceux qui hésitent, oui, le mec est mort. Et non, la file n'est pas folle, elle souffre juste.